- EAN13
- 9782072768583
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 15/02/2018
- Collection
- Poésie/Gallimard
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 8,20
Dans l’œuvre multiforme et démesurée de Jean-Claude Pirotte, Poésie/Gallimard
a choisi de rassembler trois recueils qui offrent, pour les années 2008-2011,
un parcours, une traversée, avec pour double décor le Jura et la mer du Nord.
Dans Passage des ombres, on va de l'un à l'autre, plusieurs fois, le paysage
semble une toile de fond pour ces ombres passantes, passagères. Station
suivante, Cette âme perdue, il n'y a plus qu'un seul lieu, la mer du Nord qui
envahit chaque page – une surprenante ode maritime en 88 poèmes, avec
poissons, naufrages, noyés, marées, tonnerres sur la mer. Dernière station,
Ajoie, "le pays de l'Ajoie", là aussi le paysage prend possession de chaque
poème. La mer est remplacée par les monts du Jura, côté Suisse. Le tryptique
composé par ces recueils donne un tableau où les éléments finalement se
fondent. Mer du Nord et Jura : le même ciel, la même terre. Une géologie
sereine ou plus trouble, qui appelle inéluctablement la tempête, car le vent
souffle à chaque page ou presque. Et puis il y a ce qui singularise Pirotte
entre tous, ces légères traces d'ironie dans la mélancolie, qui souvent
s’inversent en traces de mélancolie dans l'ironie… Selon les moments, cette
poésie apparaîtra ludique, entièrement teintée d'humour, d'irrévérence, ou au
contraire sombre, chargée de tous les désespoirs ambiants. En fait, c’est une
parole qui se donne pour familière, aussi proche, affectueuse et intime que
possible, comme si elle était là, toute proche, et murmurait depuis la pièce
d’à côté.
a choisi de rassembler trois recueils qui offrent, pour les années 2008-2011,
un parcours, une traversée, avec pour double décor le Jura et la mer du Nord.
Dans Passage des ombres, on va de l'un à l'autre, plusieurs fois, le paysage
semble une toile de fond pour ces ombres passantes, passagères. Station
suivante, Cette âme perdue, il n'y a plus qu'un seul lieu, la mer du Nord qui
envahit chaque page – une surprenante ode maritime en 88 poèmes, avec
poissons, naufrages, noyés, marées, tonnerres sur la mer. Dernière station,
Ajoie, "le pays de l'Ajoie", là aussi le paysage prend possession de chaque
poème. La mer est remplacée par les monts du Jura, côté Suisse. Le tryptique
composé par ces recueils donne un tableau où les éléments finalement se
fondent. Mer du Nord et Jura : le même ciel, la même terre. Une géologie
sereine ou plus trouble, qui appelle inéluctablement la tempête, car le vent
souffle à chaque page ou presque. Et puis il y a ce qui singularise Pirotte
entre tous, ces légères traces d'ironie dans la mélancolie, qui souvent
s’inversent en traces de mélancolie dans l'ironie… Selon les moments, cette
poésie apparaîtra ludique, entièrement teintée d'humour, d'irrévérence, ou au
contraire sombre, chargée de tous les désespoirs ambiants. En fait, c’est une
parole qui se donne pour familière, aussi proche, affectueuse et intime que
possible, comme si elle était là, toute proche, et murmurait depuis la pièce
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