- EAN13
- 9782259217606
- Éditeur
- Plon
- Date de publication
- 12/01/2012
- Collection
- Numérique Plon
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Moi, Mohamed, esclave moderne
La vie quotidienne d'un sans-papiers
Mohamed Kemigue, Djénane Kareh Tager
Plon
Numérique Plon
Indépendamment de toute considération politique ou idéologique, ce récit
authentique, à la première personne, nous fait voir la France à travers le
regard d'un sans-papiers.
A quoi ressemble la vie quand on n'est personne ? Quand on n'a pas d'identité,
c'est-à-dire pas de papiers ?
"Je suis arrivé en France un jour de juillet 1998, persuadé qu'elle
m'ouvrirait ses portes. J'ai compris assez vite que tel n'était pas le cas.
J'ai connu la faim, la rue, les arrestations, l'amour, les déchirements d'un
père qui ne peut pas reconnaître sa fille. J'ai connu les injustices, mais
j'ai appris que je n'avais pas le droit de porter plainte. A qui se plaindre
quand on n'a pas de papiers ? J'aurais pu partir, je suis resté ; d'ailleurs,
où partir ? La France aurait pu m'expulser, elle m'a gardé, elle m'a laissé le
temps de construire ma vie. Mais, au fond, n'a-t-elle pas besoin de moi, de
nous tous ? De ces êtres sans droits, ces esclaves d'aujourd'hui que l'on
appelle les "sans-papiers", l'huile indispensable aux rouages de l'économie ?
"
Mohamed livre un témoignage abrupt, poignant, sur la réalité de la vie d'un
sans-papiers - un parmi les 200 000 à 400 000 qui vivent en France en toute
illégalité.
authentique, à la première personne, nous fait voir la France à travers le
regard d'un sans-papiers.
A quoi ressemble la vie quand on n'est personne ? Quand on n'a pas d'identité,
c'est-à-dire pas de papiers ?
"Je suis arrivé en France un jour de juillet 1998, persuadé qu'elle
m'ouvrirait ses portes. J'ai compris assez vite que tel n'était pas le cas.
J'ai connu la faim, la rue, les arrestations, l'amour, les déchirements d'un
père qui ne peut pas reconnaître sa fille. J'ai connu les injustices, mais
j'ai appris que je n'avais pas le droit de porter plainte. A qui se plaindre
quand on n'a pas de papiers ? J'aurais pu partir, je suis resté ; d'ailleurs,
où partir ? La France aurait pu m'expulser, elle m'a gardé, elle m'a laissé le
temps de construire ma vie. Mais, au fond, n'a-t-elle pas besoin de moi, de
nous tous ? De ces êtres sans droits, ces esclaves d'aujourd'hui que l'on
appelle les "sans-papiers", l'huile indispensable aux rouages de l'économie ?
"
Mohamed livre un témoignage abrupt, poignant, sur la réalité de la vie d'un
sans-papiers - un parmi les 200 000 à 400 000 qui vivent en France en toute
illégalité.
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