- EAN13
- 9782330022877
- ISBN
- 978-2-330-02287-7
- Éditeur
- Actes Sud
- Date de publication
- 05/05/2013
- Collection
- Babel (1199)
- Dimensions
- 17,6 x 11 x 1,1 cm
- Poids
- 120 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Rien de plus important pour Anton qu’une virée à 220 km/h aux petites heures, arqué sur l’Élégante, sa Triumph nerveuse comme une hirondelle. En dépit de l’amour et des possibles, c’est bien là que se joue son existence, dans ces instants de liberté absolue. Sur l’obsession et les rendez-vous fatidiques, sur les fantômes des bords de route, un roman envoûtant porté par une langue sonore, précise et onirique.
Seule la vitesse compte. Le froid, les bruits, les images, les sensations en dépendent. Quand il est lancé sur sa machine, couché sur le corps de métal, entre une insomnie et l’apparition du soleil, Anton vibre de la seule vie qu’il se souhaite. Une course intense et sans fin dans l’immobilité pesante des jours. Pas d’avenir, mais l’instant transcendé ; pas d’objectif sinon une courbe à négocier, une plaque de verglas à éviter. L’amour de Leen alors est une entrave, car rien ne vaut une étreinte avec l’Élégante, l’impossible rivale de marque Triumph, l’ensorceleuse aux relents d’huile et de cuir, à la souplesse d’hirondelle.
Tous les jours, aux petites heures, Anton fend l’air comme suspendu dans le vide, quelque part entre le pont et l’eau. Mais la brume glacée qui monte la nuit des routes forestières de l’Est porte son lot de cauchemars et de fantômes. Le carénage ne protège que du vent, et la vitesse que du vide.
Hypnotique, précise et sonore, la langue de Sylvain Coher épouse les froides lignes de la mécanique pour produire une poésie lumineuse. Sur l’obsession et les rendez-vous fatidiques, Carénage est un roman envoûtant et sensuel, à l’impressionnante puissance onirique.
Seule la vitesse compte. Le froid, les bruits, les images, les sensations en dépendent. Quand il est lancé sur sa machine, couché sur le corps de métal, entre une insomnie et l’apparition du soleil, Anton vibre de la seule vie qu’il se souhaite. Une course intense et sans fin dans l’immobilité pesante des jours. Pas d’avenir, mais l’instant transcendé ; pas d’objectif sinon une courbe à négocier, une plaque de verglas à éviter. L’amour de Leen alors est une entrave, car rien ne vaut une étreinte avec l’Élégante, l’impossible rivale de marque Triumph, l’ensorceleuse aux relents d’huile et de cuir, à la souplesse d’hirondelle.
Tous les jours, aux petites heures, Anton fend l’air comme suspendu dans le vide, quelque part entre le pont et l’eau. Mais la brume glacée qui monte la nuit des routes forestières de l’Est porte son lot de cauchemars et de fantômes. Le carénage ne protège que du vent, et la vitesse que du vide.
Hypnotique, précise et sonore, la langue de Sylvain Coher épouse les froides lignes de la mécanique pour produire une poésie lumineuse. Sur l’obsession et les rendez-vous fatidiques, Carénage est un roman envoûtant et sensuel, à l’impressionnante puissance onirique.
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